Parution de deux nouveaux livres

Lydia OUSPENSKY, Note et matériaux sur l’Histoire de l’Église russe en Europe occidentale

« Le cahier des Notes et Matériaux que vous tenez entre vos mains rappelle une époque qui paraît aujourd’hui révolue. Celle d’une longue (elle a duré presque un siècle!) et très douloureuse division de l’Église russe à l’étranger en trois inconciliables “juridictions”.

C’est aussi le souvenir de la position de ceux qui, à rebours du courant général, ont résolu de rester fidèles au Patriarcat de Moscou…Leurs arguments, leur histoire font maintenant partie du patrimoine commun de l’Église orthodoxe en Europe occidentale. Nicolas Berdiaev, Vladimir Lossky, le métropolite Antoine de Souroge, Saint Sophrony de l’Athos en faisaient partie – pour ne citer que quelques noms parmi les plus connus.

Mais ce cahier est aussi, avant tout, le souvenir particulier de celle qui a rassemblé, traduit tous ces documents et rédigé certains d’entre eux. Celui de Lydia Alexandrovna Ouspensky, épouse et collaboratrice du célèbre théologien et iconographe Leonid Ouspensky. Elle fut aussi secrétaire de l’Exarchat du Patriarcat de Moscou en Europe occidentale pendent de longues années ».

Introduction de Mgr Nestor Sirotenko

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François Esperet, Descente vers la Résurrection

Au travers de ses homélies de Carême, François Esperet partage une spiritualité de la descente lumineuse et profonde vers le Royaume, avec la liberté de celui pour lequel le sacré n’est jamais exclusif du profane.

«Ce n’est pas le désert, que l’infini rassure, dénombrable au-dessus, le beau ciel étoilé, dessous indénombrable, poussière et grains de sable. Ce n’est pas le désert où la parole résonne, aplanit le Baptiste et règne le Seigneur. C’est une descente profonde où chante une rivière, la source de la source en dessous de la mer. Ce n’est pas le désert, mais l’exil en hiver, au printemps le salut, c’est cela le Carême. C’est une quarantaine, élargie en amont par trois semaines entières, le temps d’apprendre à vivre avant que de mourir».

Au travers de ses homélies de Carême, François Esperet partage une spiritualité de la descente lumineuse et profonde vers le Royaume, avec la liberté de celui pour lequel le sacré n’est jamais exclusif du profane. Cette «descente profonde» nous amène au tombeau et à l’expérience de la mort de Dieu, qu’elle nous fait traverser pour nous donner la chance de communier au miracle absolu de la Résurrection.

François Esperet a connu plusieurs vies : officier de gendarmerie, administrateur de la ville de Paris, éditeur, conseiller de grands dirigeants après l’avoir été du maire de Paris… Marié depuis plus de vingt ans et père de six enfants, il a fait de la liberté en Jésus Christ son mot d’ordre, et du Royaume son proche horizon. Devenu orthodoxe au terme d’une mue spirituelle qui l’a conduit dans l’Eglise d’Orient, il a été ordonné diacre en 2018 et prêtre en 2022.

Il officie au séminaire russe d’Epinay-sous-Sénart, sanctuaire où cohabitent et communient Russes, Ukrainiens et Français depuis plus de dix ans.

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